Louise et son frigo vide.
Cette expression résonne étrangement. Cahin-caha, un bruit de chute, un cahot. C'est celà, un espèce de cahot qui gronde . Cahin-caha en tout, avec les autres, avec les mots. Pêle-mêle.
Je suis une pure cahun-caha. Une nouvelle espece en voie d'apparition, en voie d'affirmation.
C'est pour cela que je ne suis pas sûre de continuer ce blog, pour ça que je ne suis sûre de rien. Sur un coup de tête je serais caha après le cahin. On ne sait jamais.
J'avais besoin d'aligner mes maux. En fumant ma clope dans ce drôle de vent d'été, je me suis dit qu'il serais temps de recommencer à écrire, à mettre en ordre toute ces pensées qui se bousculent en moi, juste pour avoir une trace, pour plus tard.
Mais ça y est, les mots me quittent, et je ne sais plus ce que je voulais exprimer tout à l'heure.
La maison est silencieuse, elle est à moi toute entière, je suis définitivement seule. Solène, Vianney, Paul, mes parents, personne. Et j'aime ce silence entre ces murs de tuffaut. Il ne fais pas beau, et je me retranche dans ma solitude. Il faudras que l'on m'explique pourquoi j'aime autant être seule. Sûrement pour ce goût de liberté qu'elle met en moi, ce grisement qui me dit que tout est possible.
Parfois je m'empêtre dans cette liberté, elle deviens gluante et lourde, sur moi, comme de la boue, elle deviens glue, et alors je reste collée devant cet écran, ou bien devant la tv. Je me déteste dans ces instants.
Il faut que je sorte.
Que je prenne l'air.
Que j'engloutisse le vent qui bat contre le carreau.
